Par Mike, le 8 novembre 2006 à 18:48
Un moment que j’y pensais. Je comptait le faire il y a bien deux semaines deja, mais un coup de fil de ma mère voulant me faire changer d’avis avait perturbé mes projets. Ce n’était que retarder les choses. Ma transition avancant peu à peu, j’avais envie de crever ce truc et de voir ce qu’il pourrait en sortir. Bref, j’étais en cours et j’me suis dit qu’il faudrait bien se jeter à l’eau un jour ou l’autre et qu’au moins après, ce serait fait ! Une, deux, debout et j’ai foncé vers le bureau du responsable des deuxièmes années.
Perdu dans les couloirs du 4ème étage à la recherche du bureau en question, je sens mes jambes trembler de plus en plus fort et mon ventre devient incontrolable. Bon ben voila, on y est… Toc, toc ? Je rentre plus stressé que jamais. Ca le met mal à l’aise lui aussi. Il me propose d’aller chercher quelqu’un de plus compétant pour m’aider alors que je ne lui ai toujours rien dit. Une bonne respiration, et j’essaye d’articuler quelques mots. Je lui explique ma situation, et les futures conséquences que ca aura sur ma scolarité, ma peur de la reaction des élèves, des quiproquos aves les profs, mon envie de faire le stage sous la bonne identité…
A première vue, il ne connait rien de la chose. Il me pose quelques questions sur les diverses étapes de la transition pour cerner le problème. Je suis le premier cas dans l’école parait-il. Je m’en serais douté… Et il n’a pas la moindre idée de comment gérer ce truc. Sa première idée est d’en parler au directeur du departement pour avoir un autre avis, et de voir ensuite plus en détails.
Néanmoins, il prend très bien la chose et m’avoue m’avoir pris pour un garcon au depart. Au fil de la discussion, il me propose plusieurs actions plus concrètes. Déjà changer mon prénom sur les listes d’appels du prochain semestre, informer les profs afin d’éviter toute situation embarassante et changer ma photo du trombinoscope si ma tête change suffisament pour ca. Pour ce qui est du stage, on s’est mis d’accord pour que je commence à envoyer des CV sous mon bon prénom, et n’expliquer ma situation que si ca débouche sur quelque chose. En gros, prendre le problème dans l’autre sens.
Selon lui en informant les gens avant ca devrait bien se passer. Je suis d’accord avec lui. Du moins en théorie. Parce qu’en pratique… Comment informer 100 personnes à qui je ne parle quasiement jamais ? … J’attends encore de voir ce que diront les autres directeurs, mais j’me sens libéré d’un poids énorme. Même si rien n’est encore fait, c’est un premier pas positif la bas, et j’espere que ca me reconciliera avec les cours… En attendant, je suis tout impatient de me lancer dans la recherche de stage en tant que Mickael pour la première fois…
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Par Sam Spade, le 9 novembre 2006 à 23:39
Good for you Mickael ! Ca fais déjà un point en moins, c’est déjà ça !