Le transsexualisme
Par Mike

Source : Wikipédia

Le transsexualisme (mot formé à partir du préfixe latin trans-, dénotant la modification) est la situation dans laquelle une personne a la conviction qu’elle est du genre sexuel opposé à celui qui lui a été assigné, à sa naissance, en fonction de l’apparence de ses organes sexuels externes. Le terme « transsexualisme » est parfois préféré à celui de « transsexualité » pour cause d’une trop forte ressemblance avec des termes tels que « hétérosexualité » ou « homosexualité ». Or, le transsexualisme n’a aucune incidence sur l’orientation sexuelle d’un être humain. On parle parfois aussi plus globalement de transgenre pour désigner la situation d’un individu dont l’identité sexuelle est en conflit avec celle traditionnellement attribuée aux personnes de même sexe. Mais cette utilisation du mot « transgenre » est trompeuse, car il est aussi utilisé pour désigner des personnes qui sont dans une dynamique très différente de celles des personnes transsexuelles, à savoir celle de personnes qui n’entreprennent pas (et ne veulent surtout pas entreprendre) d’opération de réattribution de sexe.

Le transsexualisme est la situation dans laquelle une personne a la conviction profonde qu’elle possède une identité de genre à l’opposée du sexe anatomique présent à sa naissance. Cette notion est parfois confondue avec d’autres : hermaphrodisme, homosexualité, travestisme…

Pour être acceptée sous son genre et pour s’accepter soi-même, une personne transsexuelle a besoin de porter des vêtements du sexe auquelle elle s’identifie, être opérée, que ce soit pour des modifications esthétiques (insertion de prothèses mammaires, par exemple) et pour conduire à la reconstruction d’un nouvel appareil génital. La plupart des personnes ont également recours à des traitements hormonaux (qui sont souvent une des premières étapes de leur transformation physique).

Dans tous les cas, le but premier reste le besoin impératif d’être en cohérence physique avec son identité de genre. Pour finir, il est important de distinguer les personnes dites « transsexuelles » – pour qui le fait de restaurer leur corps (de le mettre en conformité avec le genre auquel elles s’identifient) -, des personnes « transgenres » qui ne ressentent pas ce besoin et dont l’identité de genre est souvent beaucoup plus complexe que celle des personnes transsexuelles. Il arrive que des personnes transsexuelles commencent leur parcours d’exploration et d’acceptation d’elles-mêmes en se travestissant, mais elles n’en restent pas là. De leur côté, les personnes dites « travesties » (cross-dresser en anglais) ne sont, pour la plupart pas transsexuelles, et ont des relations souvent difficiles avec ces dernières.

Un(e) transsexuel(le) est une personne dont l’identité de genre est en opposition « radicale » avec ce qu’indiquent ses organes sexuels externes. Ceci signifie qu’elle ne peut trouver la paix, qu’elle ne peut habiter son corps, qu’elle ne peut trouver une place dans la société avant d’avoir restauré son corps et de l’avoir remis en conformité avec le genre dans lequel elle s’identifie.

L’appellation habituelle pour désigner une personne transsexuelle est celle qui respecte son identité de genre. Donc, le terme « femme transsexuelle » désigne une personne désignée masculine à la naissance et dont le genre est féminin ; de même un homme transsexuel s’identifie comme étant un homme.

Il faut cependant noter que, après l’opération, une grande proportion de personnes s’identifient alors comme des hommes ou des femmes, sans plus, et qu’elles considèrent que la transsexualité fait partie de leur passé.

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