Putain de journée où l’espoir qui nous anime quelque fois nous semble n’être qu’un leure. C’est facile d’y croire quand on reste seul, beaucoup plus quand on essaye de se fondre dans la masse. Je suis allé à un concert jeudi dernier, et quoi qu’on dise difficile de passer pour un mec de 22 ans quand on me met à coté d’un tas de mec de 22 ans. Et je hais ces moments où j’en arrive à limite hésiter d’embrasser ma copine juste par peur qu’un des regards autour de moi nous voit comme deux filles. J’en arrive à ne rever que de barbe, que d’une réelle différence qui sera visible et qui levera une fois pour toute le doute sur mon genre.

M’enfin, les jours passent et on oublie les quelques mademoiselles qu’on peut me lancer. Puis soyons positifs, ils sont rares, et tendent à se rarifier de plus en plus… A coté de ca, l’été pointe petit à petit son nez, et chaque rayon de soleil me rappelle l’été passé et l’enfer qu’on peut vivre sous un putain de binder. Il est vrai que je ne bosserais pas dans une cuisine où il fait 50° cette fois, mais dans des bureaux qui seront climatisés avec un peu de chance, mais ca ne fait pas tout. Je me rappelle très bien que les promenades, même nocturne, sur la promenade faisait office de cauchemar tant on peut étouffer là dessous. Tout ca, relance mon envie/besoin d’une mammec. Une fois l’été passé, j’en serais à quasi un an de testo… Il va bien falloir faire avancer tout ca… Mais comme d’hab, le gros bémol : mes parents.