Quasi trois mois de boycott familial… Fallait bien se decider à y retourner un jour ou l’autre… J’suis parti stréssé, pensant que la lettre que je leur ai posté quelques jours avant les aurait peut etre un peu enervé… C’est facile de s’enerver pour fuir la douleur… Au contraire, tout c’est superbement bien passer, j’en reviens même pas. Alors qu’il y a peu, il était quasi impossible de sortir du discours sans fin « faut qu’un docteur fasse ton diagnostic… en attendant, on prie pour un miracle », nous voila passé a un « on va essayer de comprendre et de te suivre ». Entendre mes parents dire qu’ils sont pret à me faire confiance, qu’on fasse tout comme il faut et essayer de ne perdre personne en route, ca fait quand meme gros vu le passif qu’il y a…

Petit bémol au moment où ils ont parlés des deux ans de psy qui vont leur permettre de se faire a l’idée de ma transition et peut-etre de l’accepter… Difficile de retenir les larmes devant cette pensée : encore deux ans dans cette situation de merde, encore deux ans sans le moindre changement physique !