Par Mike, le 27 novembre 2008 à 22:42
J’ai toujours adoré mon anniversaire. Ce jour rien qu’à moi. Y’a pas à dire, le 28 novembre, c’est LE jour où il ne s’est jamais rien passé, où il n’y a qu’une seule et unique chose à fêter : moi. Ces dernières années, j’avais adopté un petit rituel. Le jour de mon anniversaire, je faisais pêter les cours, et je tentais d’organiser une journée « parfaite ». Pas de limite, pas de contraintes, juste ce que j’avais envie de faire, rien de plus. Cette année, les choses risquent d’être bien différentes. Mon anniversaire, je vais le fêter au boulot. Grosse journée en plus : mise en production du projet sur lequel je bosse depuis plusieurs semaines. Gros stress en prévision, mais quelque part, ca me plait. Premier job, premier pas dans la vie, la vraie, et faut que la première étape importante tombe ce jour là. Un autre grand pas c’était produit un 28 novembre, il y a deux ans exactement : ma première injection de testo.Putain, ca faisait un bail que j’avais rien posté ici. J’ai failli plusieurs fois. Parler d’anecdotes useless autour, de cette cuisse que j’me suis bloqué une semaine, de cette peur des piqures qui m’a tiraillé un moment, du passé qui est venu sonner à ma porte ou plutôt à ma boite aux lettres, de mon stage qui est parti en sucette, de la fin du bahut, de mon nouveau boulot… Il y en aurait eu à dire, mais j’ai pas réussi à trouver l’envie. Dans un premier temps, je crois que j’ai vraiment eu besoin d’un break, faire une pause avec cette partie de ma vie qui avait prit tellement de place au cours de ces deux dernières années, me tourner vers le reste des choses, vers « la vie, la vraie ». Puis ensuite, cette rupture. J’ai été tenté d’apaiser ma douleur en écrivant quelques mots, mais c’était trop dur. Finalement, tout ce qui a été écrit ici s’est produit « avec elle », et continuer « après elle »… Je sais pas, j’y arrivais pas. Bref, je ne suis jamais rentré dans les détails de ma vie de couple, alors continuons ainsi. Juste qu’aujourd’hui sans pouvoir (ou surtout vouloir) expliquer concrètement le pourquoi du commment, ca va.Les choses ont donc bien bougées en quelques mois. J’avais parlé de mon début de stage qui se passait bien, mais les choses se sont dégradés. Pour résumer, je dirais que mon patron a choisi d’interpréter ma timidité comme un rejet de lui et de sa boite. Partant de ca, il s’est mis à m’exclure de plus en plus, et à ainsi provoquer une seule chose : que je ne le supporte plus, ni lui, ni sa boite. La fin de stage s’est faite dans la douleur, chaque jour à subir les heures, comptant les jours qui me séparaient de la délivrance. Ce 30 septembre, j’ai pas demandé mon reste « aurevoir tout le monde et à bientôt… ou pas ».La suite ? Direction Paris. Oui, moi le sudiste qui est tant et tant critiqué Paris me suis finalement décider à tenter l’aventure parisienne. Nouveau taf, nouvelle ville, nouvelle vie. Je dois dire que jusque là, les choses se passent pour le mieux. Mon boulot est génial, réellement génial. Je revis. Et Paris ? Ben Paris, en fait c’est chouette. Bon ca manque de soleil, mais c’est en réalité une super ville, qui bouge sans arret, un tas de choses à voir, à découvrir. Je partais avec un a priori totalement négatif, et me voila conquit.Coté transition par contre, c’est au point mort. L’hysto est en attente. En attente d’avoir le temps et la motivation. Faudra que j’y passe je le sais, mais pour l’instant j’ai d’autres chats à fouetter. Ma demande de changement d’état civil a été déposée, je suis, là aussi, « en attente » d’un reveil du tribunal…J’continue donc mon bout de chemin, de nouvelles aventures, loin de ce qui m’agitait il y a deux ans, tel un mec lambda, et y’a pas à dire, c’est le pied.La vie, la vraie, ca roxx.PS: Allez, spéciale casdédie à Gemnini, ancienne lectrice secrète de ce blog :p
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Par Pipayon, le 28 novembre 2008 à 12:52
Contente d’avoir de tes nouvelles depuis le temps!
Tout a l’air d’aller mieux pour toi, j’espère que ca continuera dans cette voie ^^
bonne journée =)