Petits cris
Par Mike, le 13 mai 2007 à 15:24

Le bonheur dans des choses aussi simple qu’une ballade en amoureux au bord de la plage. Le mélange de l’odeur de la mer, du sel, de la crème solaire, le paysage ensoleillé, les gens souriants en maillot de bain. Toute cette ambiance de vacances que nous petits sudistes chanceux pouvons vivre quasi 6 mois dans l’année, et surtout en avant première, sans l’invasion de touriste. L’appareil photo à la main, comme pour tenter de garder une trace de ces moments si simples, de nos éclats de rire et des étoiles dans ses yeux.

Quelques fois je me surprend à oublier le chemin parcourut, à m’imaginer comme les autres et à croire que les choses n’ont jamais été différentes. Puis d’un regard, je peux voir tous ces torses nus tandis que je peux sentir les gouttes de transpiration couler dans mon dos. Le gout amer de la jalousie, et l’envie d’arracher de putain de binder et de retrouver cette sensation de fraicheur qui me parait si lointaine. J’voudrais me lever demain avec un torse tout plat, et ne pas passer un été (un ? mouhaha, deux !) de plus à regarder envieux les autres profiter !

Tout ca à cause de 3000 putain d’euros. Limite j’pourrais envisager de rentrer dans le nouveau loft de TF1 si ils me les filaient. Plus sérieusement, j’ai du mal à prendre mon mal en patiente. J’essaye d’enchainer les projets dans la junior entreprise du bahut, mais de toute facon le temps que je trouve tout ca, je serais en stage et donc coincé pour 7 mois. Dès que j’y pense, j’ai cette boule dans le ventre qui revient et le cerveau qui s’agite comme si d’un coup je pouvais trouver la solution miracle.

Je rêve du jour où ma p’tite cervelle pourra arrêter de se torturer. Ne plus avoir peur de l’avenir rien qu’une fois. Entre les partiels incertains qui approchent, le stage de l’année prochaine (si j’ai mon année hein) que je flippe d’avance d’avoir du mal à trouver, puis idem pour le taff ensuite, cette putain de mammec qui me fait envie et qui ne se rapproche pas, puis l’incertitude qui viendra après avec le changement d’état civil, les fins de mois qui sont toujours plus ou moins rudes et mes parents avec qui, si ca va mieux qu’il y a deux mois, s’est toujours plus ou moins instable. Envie de m’écrouler et d’hurler STOP !

M’enfin, on serre les dents et on avance en espérant ne pas craquer.

Puis on se raccroche aux p’tites victoires. Hier en rentrant de la plage, ma princesse regardait nos photos et vidéos, et alors que je tournais le dos à l’écran j’entend un mec qui parle sur une des vidéos : « c’est qui ce con qu’on entend si fort ?! ». Mouarf, c’était moi :) J’avais pas eu l’occasion de m’entendre depuis 6 mois. Je comprend ce qui bloque mes parents maintenant…

Une bataille de plus dans la poche… un jour viendra la guerre ! ;)

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Un commentaire

Par moi, le 21 mai 2007 à 13:08

ouhais ça doit faire plaisir ça !
tu l’aura ta mamec et le fric qui ralentit tout c’est chiant mais tu es sur le chemin, et c’est déjà un grand pas vers le mieux être, tient bon !
j’adorerai que ma voix change, ça doit être trop cool, j’aime pas ma voix et mon rire je déteste mon rire en fait :(
punaise je t’envie de plus en plus, je sais pas ce qui me retient encore de me lancer à mon tour…


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