Inévitable naufrage
Par Mike, le 28 septembre 2007 à 17:35

J’arrive pas à accepter que part le simple fait d’exister je puisse faire autant de mal autour de moi. Par autour, j’entend bien évidemment mes parents. Je sais que je ne suis pas responsable, mais c’est indirectement la recherche de mon bonheur qui fait autant de vague. Mes parents, ces deux rocs que je n’ai jamais vu trembler et que je vois s’éffondrer devant moi. Ma mère en sanglot qui me dit qu’elle m’aime. Mon père anéanti qui m’explique ne plus arriver à me reconnaitre.

Le pire, c’est que c’était inévitable. Et que même si je ne l’avais pas fait, j’aurais moi été tellement mal que j’aurais continué à déconner et ca les aurait touché aussi. Même en finir n’apaiserait rien. Juste trainer sa croix, et devenir spectateur du désastre.

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Par Mike, le 20 septembre 2007 à 11:21

Avec tous ces evenements, j’en oublie presque de parler de ma famille. En même temps peu de choses ont changés.

Le truc le plus « important », c’est que j’ai enfin causé à mon papy de ma transition. C’était le dernier (enfin, l’avant-dernier, il reste une tante) qui ne savait rien de ce que je faisais. Et avec son age avancé, et sa sourdité avancée, il était le seul à ne se rendre compte d’aucun changement dans ma voix. Au départ, j’me disais que c’était compliqué de lui parler car il n’entend rien, donc difficile d’expliquer les choses. J’avais aussi peur que le coté hormones/opérations le fasse flipper, et qu’une nouvelle fois, je sois incapable de le rassurer puisque incapable de vraiment communiquer. En fait, j’me disais surtout que comme il était vieux, je pouvais l’épargner un peu, qu’il ne serait p’tre plus là pour les gros changements (genre si un jour j’ai enfin de la barbe :p, que j’me marie, ait des enfants ect), puis j’ai réalisé que cette idée de « il sera plus là » me déplaisait au plus haut point, et que j’avais quand même envie qu’il sache avant de partir. En fait, mon papy c’est le seul « pas chiant » de ma famille, dans le sens ou j’peux faire n’importe quoi, il me donne toujours raison ;) ce qui fait qu’on a toujours eu une relation assez particuliere, et que j’ai passé pas mal de temps à me réfugier chez lui. Il était donc important pour moi qu’il sache qui j’étais. Bref, j’ai donc fini par lui lacher le morceau, en articulant bien et en parlant fort (comme ca, j’ai informé les derniers voisins qui n’étaient pas au courant lol). Et comme je m’y attendais il a super bien réagit. Oui, mon papy il est comme ca, il plane un peu bcp, rien ne le choque, rien ne le touche. Il n’était pas plus étonné que ca, m’a parlé de la télé ou il en avait vu :p et a conclu que garcon, fille ou autre, le tout était que je sois heureux. Maintenant, le truc qui me fait un peu stresser, c’est qu’il aille en causer le plus naturellement du monde avec mon père, qui risque de s’enerver une nouvelle fois qu’il en marre de ces gens qui lui font la lecon genre tout est simple.

Ce qui nous amene au sujet suivant : mon père. La seule chose à dire, c’est qu’il n’y a rien à dire. Ca doit faire des mois qu’on n’échange pas un mot. Il répond vaguement à mon « bonjour » quand j’arrive chez mes parents, et c’est tout. La derniere fois qu’on s’est vu, c’était avant mon opé. 4 jours chez mes parents, et on a pas dépassé ce « bonjour ». C’est aussi lui qui a du me conduire à la gare afin de prendre le train pour Paris, et après avoir tenté de plaisanter un peu dans la voiture et qu’il ne me réponde pas, on a fini le trajet dans un silence religieux. Depuis, pas de news, et avant ca, pas de news depuis que je n’étais pas allé le voir, c’est à dire encore 3 mois avant. Je sais pas ce qu’il pense, juste qu’il ne supporte pas ma voix et que c’est une vraie barrière dans notre relation. Deja qu’avant c’était tendu, c’est maintenant inexistant.

A coté, il y a ma mère. Idem, les choses n’avancent pas. Elle m’a appelé après mon opé, et continue de prendre de mes nouvelles régulièrement. J’avoue que je n’étais meme pas sur qu’elle le fasse. Mais bon, je sens quand même bien à sa voix qu’elle veut juste savoir si je vais bien, tout le reste lui fait horreur. En parlant d’elle, j’ai fini par lui parler de mon prénom. De celui que j’aurais du avoir si j’étais né garcon (je savais qu’ils avaient tenus à ne pas savoir avant ma naissance et que donc ils avaient prévus les deux cas). Elle m’a dit qu’ils hésitaient à l’époque entre Adrian et Valérian, mais qu’ils préféraient Adrian (ouf !). Je lui ai aussi demandé si pour elle mon futur prénom avait une importance, si elle aurait souhaité que je choisisse quelque chose qui leur plait, etc. Sa réponse a été nette : son problème actuelle c’est que sa petite fille devienne un garcon. Que ce garcon s’appelle Adrian ou Mickael, elle s’en fiche ! D’un coté ca me laisse champ libre, d’un autre ca me rend triste parce que j’aurais aimé qu’elle ait son mot à dire la dedans. Depuis, j’essaye de m’imaginer en Adrian, et même si je trouve ce prénom joli je n’arrive pas à m’y reconnaitre. Puis je sais pas, j’ai cette idée en tête qu’Adrian c’est ce que j’aurais été si tout c’était passé comme je le souhaitais depuis le départ, je le vois un peu comme le nom d’un jumeau mort né, cet Adrian que je ne serais jamais parce que jamais il n’aurait vécu tout ce qui fait que je suis moi aujourd’hui.

Bref, on pietine, et quand j’en vois d’autre m’annoncer que leurs parents commencent enfin à leur parler au masculin et à les accepter, autant je suis fou de joie pour eux, autant j’en suis envieux tant je doute que les miens en arrivent là un jour.

Au milieu de ce bordel, il y a ma p’tit soeur. Qui petit à petit fait passer les accords au masculin. Un petit pas, qui a une importance énorme…

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Ca y est, heureux :D
Par Mike, le 20 septembre 2007 à 10:47

Premier RDV post-op hier.

En fait, depuis l’opé, je n’arrivais toujours à réaliser. Ma tête s’accrochait à l’idée que « peut-etre ca allait foirer » et se refuser donc à se laisser aller à la joie. Et de voir le chir hier, super content du résultat, j’sais pas d’un coup j’ai réalisé. Comme si toute la pression était descendue d’un cran et qu’une part de moi avait enfin pu se lacher. D’ici une semaine je quitte ce gilet compresseur qui aide à maintenir le résultat, et ensuite… fini les prises de tete pour s’habiller en cachant, le blanc interdit parce qu’on voit à travers, les épaules à rentrer si qq’un frappe à ma porte et que je suis en pyjama, ma lenteur à reprendre mon souffle si j’ai fais un effort, la chaleur cuisante au moindre rayon de soleil, les doubles couches de compression sur la plage…. Et l’idée de redécouvrir cette sensation qu’on ressent en passant un tshirt à même la peau… ou quand on se baigne torse nue dans la mer et qu’on peut sentir la fraicheur de l’eau… argh !

Le léger bémol à tout ca, c’est mon épenchement qui ne s’est pas résorbé tout seul. En fait, j’ai comme « demi-sein » qui contourne mon téton gauche (en bas) du à un hématome (du sang qui est resté coincé là alors qu’il aurait du s’écouler par les drains). Hier, le chir m’a fait une ponction (omg la taille de la seringue !), sauf qu’il reste des petits caillots de sang qui empechent de pouvoir tout aspirer. Je dois donc y retourner dans 10 jours, quand tout le sang sera totalement liquéfié pour finir de ponctionner tout ca. Ca m’emmerde un peu de devoir remonter à Paris alors que c’est ma rentrée, mais quand le chir a dit « on peut attendre, mais ca risque de déformer le resultat esthétique final », ben j’ai pas hésité et tant pis pour l’aller-retour express.

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Alors, heureux ?
Par Mike, le 13 septembre 2007 à 15:49

De retour sur le net et tout le monde qui attendait mon retour me saute dessus avec cette meme question : « Alors t’es heureux ? ». C’est con, mais j’ai un mal fou à réaliser les choses. Puis c’est pas comme si j’avais une énorme poitrine avant et là plus rien. J’avais qu’un tout petit truc, et avec mon torse encore gonflé de l’opération la différence même si elle est largement visible, n’est pas choquante si on ne regarde/touche pas mon torse nu. Et le gilet de maintient me rappelle étrangement l’underworks qui me bouffait la vie.

J’ai profité d’etre rentrer pour regarder posement mon torse, sans infirmiere ni chirurgien qui me tournent autour. Je dois avouer que j’ai du mal à regarder les cicatrices. Pourtant j’ai vu un max de photos d’autres mammec’ et pas forcement des jolies à regarder. Mais là, que se soit sur mon corps à moi c’est bien plus difficile à gérer. Ca vient sans doute de ma peur habituelle des piqures, fils, cicatrices et cie. Mais tout à l’heure, j’ai limite paniqué et du me rhabiller en vitesse tant j’avais du mal à supporter les choses.

Y’a rien de grave et ce serait pas moi je trouverais sans doute ca super, mais là les bosses et le reste me font bien peur. Je sais que c’est le contre coup de l’opé et que tout ca va passer tout seul, qu’il faut un an pour avoir un vrai résultat, mais je suis deja impatient que les prochaines semaines passent et que le plus gros de la cicatrisation se fasse.

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Le grand jour (Part II)
Par Mike, le 13 septembre 2007 à 12:55

6h du matin, le reveil sonne. Depuis une demi heure je tourne et retourne dans mon lit dans l’espoir de retrouver le sommeil mais rien n’y fait. J’ai beau être crevé dans ma tête c’est la fête. Depuis hier soir c’est comme ca, d’ailleurs impossible de fermer un oeil avant 3h du matin. La nuit a été courte mais qu’importe. Loin du stress et des inquiétudes des derniers jours, j’ai envie d’hurler de joie. C’est le jour tant attendu, j’en ai du mal à y croire.

Un rapide p’tit dej’ qui sera le seul repas de ma journée, et me voila sur la route accompagné de ma chérie et de sa soeur. Une heure et quart de bus, de métro et de marche avant d’arriver à la clinique. La tension commence à monter, les choses deviennent de plus en plus réelle même si j’ai toujours autant de mal à réaliser quoique se soit. On m’attribut une chambre, un téléphone et une télécommande et la longue attente commence. L’opération n’est programmée qu’à 14h, il n’est même pas 9h et entre temps mon programme se résume à une prise de sang et une douche à la bétadine.

Une première infirmière débarque pour la prise de sang. Elle n’est que peu bavarde et pas très douée pour mettre à l’aise. Moi qui flippe devant la moindre seringue me voila servi. En plus elle prend bien son temps, 3 fois j’ai cru qu’elle avait fini, mais non. Bref. Le reste du personnel est bien plus sympa. On m’apporte tout ce qu’il faut pour ma douche, une superbe robe bleu pour me rhabiller ensuite et des cachets que je dois prendre à midi pour me détendre.

Le temps passe lentement quand on attend. Et Asnières c’est pas le genre d’endroit qui donne envie de se ballader. Heureusement il y a un petit parc à coté de la clinique, on y va faire un tour l’histoire de s’occuper. A notre retour, visite de l’anesthésiste qui vient se présenter. C’est pas le meme que j’ai vu en consultation vendredi dernier mais c’est pas grave. Ensuite, le moment tant attendu : la douche ! Il n’y a pas de douche dans les salles de bain des chambres, juste une dans le couloir avec une porte qui ne ferme pas à clé. Je me tartine de bétadine comme indiqué sur la flacon, je fais bien mousser, je rince et me voila pret. Plus qu’à enfiler ce truc bleu immense dans lequel je nage et rejoindre ma chambre pour continuer d’attendre. Il est midi, l’heure pour moi de prendre mes comprimés magiques. Tant mieux parce que de réaliser que je suis à H-2 de l’opé me faire bien flipper sur le coup. Mon coeur fait du 200 à l’heure et j’ai du mal à tenir en place, mais le xanas doit faire rapidement effet car j’me retrouve tout calme au lit à patienter tranquillement.

La secrétaire du chirurgien arrive ensuite, elle fait sortir tout le monde de la chambre sur un ton sec, juste pour me demander les lettres de mon psy et de mon endocryno. Elle m’explique aussi que l’opération a été décalée d’une heure, que je ne remonterais dans ma chambre que vers 19h et que donc ma copine ferait mieux de rentrer chez elle plutot que de m’attendre. Je hoche la tête mais je sais très bien qu’elle n’en fera rien.

Assomé par les médocs les 2 heures suivantes s’écoulent beaucoup plus vite. Un infirmier vient me chercher dans la chambre, le temps de sauter sur le lit et me voila parti ! J’me retrouve je ne sais où, à coté d’un gars qui attend de se faire opérer et qui ronfle trop fort. Un gamin en pleur nous rejoins un peu après. Finalement on vient me poser le cathéter et c’est moi qui part en premier. Destination le bloc. L’anesthésiste m’injecte un nouveau produit « pour me détendre » puis le chirurgien arrive. Il me fait descendre du lit pour dessiner ses reperes pour l’opération et prendre des photos. Je sais pas ce que j’ai dans le sang mais j’ai du mal à marcher droit. Quelques clichés, puis retour au lit. L’horloge devant moi indique 15h35 je crois et l’anesthésiste se met à m’injecter un tas des choses.

Je réouvre les yeux. Je ne suis plus dans la même salle mais il y a la même horloge qui cette fois indique 19h08. J’ai du mal à comprendre ce qu’il se passe. Je sens une douleur sur mon torse et surtout ma gorge qui me fait horriblement mal. J’essaye de rassembler mes souvenirs. J’ai du entre-ouvrir les yeux un moment, je me souviens qu’on m’a dit que tout c’était bien passé mais qu’on avait du m’intuber parce que ma respiration était un peu faible. Je lutte pour garder les yeux ouverts dans l’espoir qu’on me remonte dans ma chambre. J’ai l’impression que personne ne me voit mais je suis incapable de prononcer le moindre mot. Chaque fois que j’ai l’impression de cligner des yeux 3 nouvelles minutes se sont écoulées. On vient finalement s’occuper de moi, me questionner sur la douleur mais je ne peux répondre qu’en hochant de la tete. Ensuite, on me remonte dans la chambre, je réclame de l’eau mais je dois attendre quelques heures avant d’y avoir droit. Ma copine me dit qu’on lui a dit que tout c’était bien passé et qu’elle a prévenu ma famille. Elle doit partir car il est tard, de toute facon je serais incapable de lutter contre le sommeil plus longtemps.

Des infirmières viennent prendre ma température et ma tension, le téléphone sonne c’est une amie d’enfance, du moins je crois car je n’ai aucun souvenir de la conversation. Je me reveille ensuite 2 heures plus tard. Cette fois les choses sont plus calmes, les effets de l’anesthésie ont du se disciper. Par contre mon ventre vide me fait un mal de chien, tout comme ma gorge et mon dos. J’en oublie presque la douleur de l’opération. Le reste de la nuit n’est constitué que de périodes de sommeil d’une à deux heures. La douleur me reveille toujours. J’appelle un infirmier. Il ne peut rien pour mon ventre car je n’ai pas le droit de manger toujours, mais je peux enfin boire un peu ce qui est un énorme soulagement pour ma gorge. Un peu plus tard, c’est la lutte pour me mettre debout entre la perf’ et les drains et atteindre les toilettes. Mon torse me fait mal, mais c’est supportable. Le gilet lui est mal mis et descend sur mon estomac sur qui accentue la douleur. J’esaye de voir à quoi ressemble mon torse à travers le gilet. Il semble sacrément gonflé. J’ai pas mal saigné aussi.

La nuit est longue, très longue, et j’attend impatiement le petit dejeuner l’histoire de calmer mon ventre. Je suis obligé de me lever toutes les heures tant je ne supporte pas de rester allonger. D’épuisement j’ai envie de pleurer, j’aimerais qu’elle soit là, ne pas être seul, mais ils lui ont demandé d’attendre 11h pour revenir.

Le déjeuner arrive enfin vers 8h. Cette demi baguette fait un bien fou à mon ventre, mais j’en ai deja marre d’etre là seul et enfermé. Je voudrais que le chirurgien vienne, qu’il me dégage tous ces tuyaux et me laisse rentrer. Malheureusement il n’est pas là le mercredi matin, je dois prendre mon mal en patience. Les infirmières viennent ensuite changer mes pansements ce qui me permet de voir enfin à quoi ressemble le résultat. Le coté droit est bien plat, mais à gauche c’est tout gonflé. J’ai une grosse bosse en dessus et en dessus du mamellon. L’infirmière essaye de me rassurer. Les aréoles sont d’un rose vif, limite effrayant et un peu enfoncée. J’ai vu pas mal de photos d’opération et je sais que le résultat le lendemain est très loin d’etre définitif. Mais de voir ca sur mon corps à moi, c’est bien plus dur. Pourtant j’ai deja vu largement pire.

11h, elle arrive enfin ! C’est une vraie délivrance que de ne plus être seul, mais je ne peux meme pas la prendre dans mes bras. Le temps de manger, puis le chirurgien arrive. Il est content du résultat. Les aréoles sont bien remontés, tout est plat. Il m’explique que malgrès mon peu de poitrine il a lutté car la glande mammaire étaient bien éparpillée. Il s’attarde ensuite sur les gonflements. Des épenchements selon lui qui auraient du se vider par le drain. Il le change donc et appuie pour tenter d’en faire sortir quelque chose, puis décide finalement de me garder une nuit de plus pour vérifier que tout s’écoule bien. J’avais envie de rentrer, mais en même temps je suis pas à une nuit pres pour avoir un bon résultat.

La famille et les amis défilent au téléphone. Ca fait plaisir de voir que tout le monde pensait à moi :) Tout le monde semble rassurer de m’entendre. Seul ma mère à une toute petite voix, mais je suis deja content qu’elle ait appelé. Je sais que pour elle s’est différent, il ne s’agit pas de juste aller bien après mon opération, mais du corps de sa fille qu’on a définitivement mutilé.

Ballade ensuite, j’en ai marre d’etre enfermé. J’suis étonné d’avoir autant la peche, mais en fait une douleur au torse ne casse pas autant en deux qu’une douleur au ventre ou à la tete. La secrétaire m’appelle aussi pour régler mon du. Pour une fois elle est super aimable et me donne même du « monsieur », chose tellement rare qu’il faut le noter. Le reste de l’après-midi et de la soirée sont calmes. De savoir que je suis coincé ici une nuit de plus m’apaise un peu et me font prendre mon mal en patience. Je revais surtout à ce qu’on m’enleve les drains, mais je sais maintenant que je les ai pour 24h de plus.

La seconde nuit est elle aussi plus calme que la premiere. La douleur me reveille encore toutes les deux heures, j’ai vraiment du mal à rester poser sur le dos sans bouger. Au reveil la secrétaire du chirurgien vient me voir, les papiers sont près, il n’y a plus qu’à attendre l’aval du chirurgien pour qu’on me retire les drains et que je puisse sortir. Il arrive finalement vers 11h, la poche de sang n’a pas totalement disparut mais je sors quand même et on verra l’évolution dans une semaine, si les choses se sont remis à leurs places seules ou si il doit faire quelque chose.

Je range mes affaires, paie la chambre puis saute dans le taxi, et go back to home !

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